| Dans un contexte de massification accrue, nombre d’élèves se trouvent en difficulté lorsqu’ils abordent le cycle long du lycée en France. Particulièrement en cours de Français, où la littérature se met à occuper le devant de la scène. Les obstacles auxquels ils se heurtent sont, en grande partie, liés à leur mode d’installation dans une « matière » où les objets d’étude sont « dissociés, désincarnés ». L’enjeu pour un enseignant est de les amener à glisser, progressivement, vers des modes d’activité qui leur permettront de construire des « manières de penser, parler, agir, écrire » propres à cette discipline. C’est autour du langage, quand il gagne une corporéité et devient la plaque tournante de l’activité épistémologique attendue, que peut se jouer l’articulation des gestes entre professeur et lecteur-scripteur mais surtout entre sujets-auteurs et sujets-lecteurs en devenir… |
