Cet article aborde la question de la mise en œuvre, dans les institutions d’enseignement supérieur, du processus de Bologne en France et en Allemagne. La thèse défendue consiste à dire que les acteurs interviewés (vice-présidents, directeurs d’UFR, décans) s’inscrivent dans la logique du processus d’isomorphisme : coercitif, mimétique et normatif. Pour argumenter cette thèse nous insérons notre enquête dans la problématique plus globale de la réforme, par la création de l’offre de formations dans l’enseignement supérieur. Elle porte sur quatre institutions. |