Contraints de quitter le collège, les jeunes intégrant une classe préparatoire à l’apprentissage témoignent d’un regain de mobilisation et d’estime de soi. Dégagés des marques et stigmates dont ils ne parvenaient plus à se défaire, leur identité, leur statut et leur avenir se reconstruisent à la faveur de la pratique, du « travail » et du sens donné à une formation de la « dernière chance ». On s’intéresse au travers de ces figures d’élèves, à analyser les facteurs et processus par lesquels ils sont réhabilités dans ce qu’ils font et ce qu’ils sont, et tout ce que ces changements à la fois personnels et symboliques doivent à leurs difficultés, échecs et parfois humiliations scolaires passés. |